Kayak @ presqu'ile de Giens
Lever, à 3h45 en ce mercredi 15 Aout, J'ai embarqué Tu dans mon délire matinal pour faire du kayak à l'ouest de la presqu'ile de Giens près d'Hyères afin de profiter d'un regard aux aurores un peu différent sur la baie.
Le timing est correct nous arrivons sur place vers 6h, à la célèbre plage de l'Almanarre. Paradis des véliplanchistes, qui viennent ici toute l'année pour satisfaire à leur passion. Après un gonflage de notre embarcation (kayak gonflable sevylor) cocasse dans la semi obscurité, nous constatons avec dépit que le brouillard est bel et bien présent. Si la météo (metéofrance.fr) ne s'est pas trompée en prévoyant un vent nul, beau soleil et une T° clémente de 20°C, le brouillard est un invité surprise. Tu me dit que la météo marine l'avait prévu. Fichtre, j'aurai dû vérifier ce point !
Nous mouillons notre kayak sur cette bande de plage déserte pour le moment. Rapidement mon postérieur goute à la fraicheur de l'eau salée. Nous avons oublié de fermer un bouchon d'évacuation d'eau sous le kayak. Bonjour les amateurs!
L'eau est bonne (22°C), la température idéale 20°C et petit à petit la brume s'efface laissant vagabonder notre vue sur l'ensemble de la baie.
Nous longeons la côte à la recherche de petite grotte à visiter, nous en trouvons et explorons (en kayak) celles ci. La mer est d'un plat rare, idéale pour nous.
Nous accostons pour prendre un petit dej, avant de repartir d'un bon rythme.
Nous croisons des bateau de pêcheurs present depuis l'aube, mais il y a peu d'embarcations somme toute. Nous avançons plus vite que je ne pensais la partie sauvage cède la place à l'urbanisme de l'extrême sud de l'île.
Porquerolles est à droite, à peine à 4km, toutefois hors de portée (légale) d'un esquif tel que le notre. Il faudrait avoir un kayak modifié en terme de sécurité et juridique pour y naviguer. Nous tentons notre chance sur l'île intermédiaire le Grand Ribaud. Effectivement, l'intuition est la bonne, une magnifique crique nous y attend, lieu de notre dejeuner (il n'est que 10h30 mais l'exercice matinal creuse l'appétit!).
Un peti bain avant le déjeuner s'impose, je suis très surpris par l'abondance de la faune marine, des poissons de toutes tailles nous encercle rapidement.
Position de vol libre pour Tu.
Je pose avec la célèbre casquette des kikoureurs !
Bel effet de miroir à l'interface eau air de Tu.
Tu expérimente , sur le poignet, malheureusement la brulure de la seule méduse du coin (un petite violette sans filaments visibles, mais au poison assez efficace!).
Je lui dis, à tort, de frotter la brulure avec du sable et de rincer avec de l'eau de mer (ça c'est plutot bien vu). Un article d'agoravox de G.Spagnolo résume bien les premiers soins dans ce cas:
Mais ça ne nous empêche pas de retourner dans l'eau pour profiter de cet environnement paradisiaque. Nous décidons de retourner à la plage de l'Almanarre vers 11h, nous mettons 1h45 en ramant au plus direct (normalement il faudrait longer la cote, et en cas ce controle de la maréschaussée, c'est la contredanse assurée) , soit près de 45 minutes plus rapide qu'à l'aller . J'étais bien cuit au niveau des épaules, de même Tu en avait plein les bras (pour 25 km parcouru en 4h30 d'effort environ). Mais cela le valait cent mille fois!
le diaporama est ci dessous
http://www.flickr.com/photos/akunamatata/sets/72157601465481707/show/
Akuna
Le timing est correct nous arrivons sur place vers 6h, à la célèbre plage de l'Almanarre. Paradis des véliplanchistes, qui viennent ici toute l'année pour satisfaire à leur passion. Après un gonflage de notre embarcation (kayak gonflable sevylor) cocasse dans la semi obscurité, nous constatons avec dépit que le brouillard est bel et bien présent. Si la météo (metéofrance.fr) ne s'est pas trompée en prévoyant un vent nul, beau soleil et une T° clémente de 20°C, le brouillard est un invité surprise. Tu me dit que la météo marine l'avait prévu. Fichtre, j'aurai dû vérifier ce point !
Nous mouillons notre kayak sur cette bande de plage déserte pour le moment. Rapidement mon postérieur goute à la fraicheur de l'eau salée. Nous avons oublié de fermer un bouchon d'évacuation d'eau sous le kayak. Bonjour les amateurs!
L'eau est bonne (22°C), la température idéale 20°C et petit à petit la brume s'efface laissant vagabonder notre vue sur l'ensemble de la baie.
Nous longeons la côte à la recherche de petite grotte à visiter, nous en trouvons et explorons (en kayak) celles ci. La mer est d'un plat rare, idéale pour nous.
Nous accostons pour prendre un petit dej, avant de repartir d'un bon rythme.
Nous croisons des bateau de pêcheurs present depuis l'aube, mais il y a peu d'embarcations somme toute. Nous avançons plus vite que je ne pensais la partie sauvage cède la place à l'urbanisme de l'extrême sud de l'île.
Porquerolles est à droite, à peine à 4km, toutefois hors de portée (légale) d'un esquif tel que le notre. Il faudrait avoir un kayak modifié en terme de sécurité et juridique pour y naviguer. Nous tentons notre chance sur l'île intermédiaire le Grand Ribaud. Effectivement, l'intuition est la bonne, une magnifique crique nous y attend, lieu de notre dejeuner (il n'est que 10h30 mais l'exercice matinal creuse l'appétit!).
Un peti bain avant le déjeuner s'impose, je suis très surpris par l'abondance de la faune marine, des poissons de toutes tailles nous encercle rapidement.
Position de vol libre pour Tu.
Je pose avec la célèbre casquette des kikoureurs !
Bel effet de miroir à l'interface eau air de Tu.
Tu expérimente , sur le poignet, malheureusement la brulure de la seule méduse du coin (un petite violette sans filaments visibles, mais au poison assez efficace!).
Je lui dis, à tort, de frotter la brulure avec du sable et de rincer avec de l'eau de mer (ça c'est plutot bien vu). Un article d'agoravox de G.Spagnolo résume bien les premiers soins dans ce cas:
Que faire en cas de brûlures de méduses (à faire absolument dans l’ordre) ?
- Ne jamais frotter même avec du sable. Rincer donc abondamment sans frotter la zone « brûlée » avec de l’eau de mer.
- Ensuite, il faut saupoudrer légèrement la zone atteinte avec du sable (si possible chaud et sec, le sable saupoudré piège les capsules urticantes, les nématocystes, (ces dernières sont éjectées à la vitesse d’une balle de fusil ! (voir également là un autre usage de cette propriété), et la chaleur a une action thermolabile (qui détruit par la chaleur).
- Puis, de nouveau, rincer la zone abondamment à l’eau de mer.
- En dernier lieu, pour enlever les éventuelles capsules urticantes qui seraient restées collées à la peau, racler l’endroit avec la tranche d’une surface rigide (carte de crédit, carton rigide, couteau, etc.) et rincer de nouveau à l’eau de mer.
- Important, ne jamais rincer une brûlure de méduse à l’eau douce.
Mais ça ne nous empêche pas de retourner dans l'eau pour profiter de cet environnement paradisiaque. Nous décidons de retourner à la plage de l'Almanarre vers 11h, nous mettons 1h45 en ramant au plus direct (normalement il faudrait longer la cote, et en cas ce controle de la maréschaussée, c'est la contredanse assurée) , soit près de 45 minutes plus rapide qu'à l'aller . J'étais bien cuit au niveau des épaules, de même Tu en avait plein les bras (pour 25 km parcouru en 4h30 d'effort environ). Mais cela le valait cent mille fois!
http://www.flickr.com/photos/akunamatata/sets/72157601465481707/show/
Akuna