Friends, shadow of beauty, wonderland and the shrike thorn tree (5)
Namaste ami(e)s traileurs,
Peut être n'ai je fait qu'effleurer la beauté d'une Nature éternelle. Je fus certes dans son ombre mais j'aime à croire qu'une part de sa lumière a touché mes sens.Un peu avant le col de la Seigne, à la fin de la première nuit, avant de plonger dans la lumière.
Le col de la Seigne sous les rayons rasants de l'astre solaire.
Dans la vallée, peu avant d'atteindre le lac Combal
Promenez vous si doucement que vous puissiez entendre les sons les plus subtiles, en gardant vos facultés au repos.
Henry David Thoreau Journal 1837-1861, p68
Le lac Combal, un petit bijou pictural
Il règne dans l'air une musique subtile pareille au chant des harpes éoliennes . J'entends des cors mélodieux qui résonnent sous les voutes lointaines des hautes régions de l'air, musique à donner aux hommes une folie divine, musique qui, du haut du ciel, vient mourir à nos oreilles. Pour des oreilles attentives, quelle harpe splendide est le monde! L'homme absorbé croit qu'au delà du chant du grillon rien ne peut être perçu, mais il existe une mélodie immortelle, que peuvent saisir le matin, à midi, la nuit, les oreilles qui savent ouïr, et parfois, tantôt un homme, tantôt un autre l'entend, parce qu'il a des oreilles faites pour la musique.
Henry David Thoreau Journal 1837-1861, p115 En cette eau transparente et apparemment sans fond, reflétant les nuages, il me semblait flotter dans les airs comme dans un ballon, et leur nage me faisait l'impression de vol ou de vol plané, comme si c'était une troupe compact d'oiseaux passant juste sous moi sur la droite ou sur la gauche, leur nageoires comme des voiles déployées tout autour d'eux.Henry David Thoreau Journal 1837-1861, Walden ou la vie dans les bois p166
en direction de Maison Vieille Checrouit, au loin le grand col ferret
Entre le refuge Bertone et Bonatti, sur un sentier en balcon.
Si le jour et la nuit sont tels que vous les accueillez avec joie, et si la vie exhale un parfum comme des fleurs et des herbes odorantes , si elle est plus souple, plus étoilée, plus immortelle - c'est la votre succès. Toute la nature vous congratule, et vous avez un motif pour vous bénir à tout moment.
Henry David Thoreau Journal 1837-1861, Walden ou la vie dans les bois p188
Dans la montée du grand col Ferret
C'est quelque chose de pouvoir peindre un tableau précis, ou de sculpter une statue, et ainsi de créer de beaux objets; mais c'est de loin le plus glorieux de sculpter et de peindre l'atmosphère même et le milieu a travers nous regardons, ce que moralement nous pouvons faire. Affecter la qualité du jour, c'est l'art le plus élevé. Chaque homme est mis à l'épreuve pour rendre sa vie, même dans ces détails, digne de contemplation à ses heures les plus élevées et les plus critiques.
Henry David Thoreau Journal 1837-1861, Walden ou la vie dans les bois p78-79
Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur
Tenir l'infini dans la paume de sa main
Et l'éternité en une heure